mercredi 20 avril 2011

CONFERENCE DU MERCREDI 11 MAI

Conférence du 11  Mai 2011   "attention c'est un mercredi"

  • Conférencier  Docteur  Fabrice Campana 

                               

Ancien Interne des Hôpitaux de Bordeaux
Ancien Assistant des Hôpitaux de Bordeaux 











  • Sujet : Dermatologie buccale, de la simple affection au cancer de la cavité buccale.

  • Lieu :  Moulin de Gemenos , 20h00  , apéritif de bienvenue
                                                 20h30 , début de la conférence  , suivi des questions
                                                     
                                                 21h30 , repas

vendredi 15 avril 2011

LE POINT SUR LA SOIREE DU 14 AVRIL

 RESUME



Le bruxisme fait peur, la peur de ce que l'on ne connaît pas, ou du moins, de ce que
 l'on connaît mal. Il génère de surcroît un fort sentiment d’impuissance face aux
 conséquences délétères que tout à chacun peut quotidiennement constater au niveau de
 l'appareil manducateur.
 Il en résulte une réaction défaitiste. En désespoir de cause, l'on a recours à un dispositif
 inter-occlusal qui, s'il ne traite pas le bruxisme, est au moins sensé protéger, du moins
 l'espère-t-on, les organes dentaires ou les artifices prothétiques. On peut aussi penser
 que la gouttière est avant tout destinée à protéger le praticien sur le plan médico-légale ! 

A la question : peut-on agir efficacement ? Délibérément, la grande majorité des praticiens refuse de s'interroger, laissant aux chercheurs le soin de tenter d'y répondre.
Le clinicien doit pourtant s'efforcer de mieux comprendre le bruxisme pour mieux
 anticiper les risques mécaniques par une stratégie prothétique adaptée, autrement dit il 
doit s'efforcer d'accorder les capacités des prothèses aux contraintes susceptibles
 d'être appliquées. Mais il doit aussi tenir compte des aptitudes des patients à une 
rééducation comportementale, qui mérite sans aucun doute d'être expérimentée.
Le bruxisme est d’origine centrale, c’est donc au système nerveux central (le cerveau)
 qu’il faut s’adresser dans le but de diminuer ces activités manducatrices réflexes.

Il est possible d’inciter notre patient à travailler sur son système nerveux central de
 deux manières :
-       induire un reconditionnement réflexe par l’apprentissage de l’enchaînement : posture de repos – déglutition- posture de repos ; cela veut dire répétition très fréquente de cette séquence en la déclenchant de manière passive par des alertes extéroceptives ;
-       favoriser une meilleure " hygiène de vie " sur le plan des réactions au stress, pour 
diminuer la "charge émotionnelle" acquise dans la journée, et obtenir des conditions de
 sommeil plus pacifiées.

Il ne s’agit pas de supprimer complètement le bruxisme dont bon nombre de mécanismes neurophysiologiques nous échappent, mais de nettement diminuer sa charge durant l’éveil, et de
 réduire les « bouffées » de bruxisme de sommeil.
 La gouttière occlusale peut alors être considérée comme un élément de renfort de
 rééducation, car elle peut agir également comme une alerte proprioceptive. Cet effet
 d’inhibition décroît très rapidement avec l’habitude du port aussi faut-il vraisemblablement avoir une véritable stratégie de réalisation et d’utilisation de la gouttière occlusale : matériau dur,
 port nocturne discontinu, etc.

Celui qui peut agir au mieux sur le bruxisme, c’est le patient lui même. Aussi la communication, les explications, le suivi (véritable coaching), sont sans aucun doute des éléments déterminants du
 succès.

 Il faut également disposer d’indicateur simple pour évaluer les progrès advenus. L’écoute des sensations matinales du patient, et la simple observation du vieillissement de la gouttière peuvent
 être complétées par exemple par le système du BruxChecker® (Scheu dental).
 
Si le succès n’est pas garanti, en tout état de cause, ce n’est pas dans la passivité que nous en trouverons le chemin.



samedi 2 avril 2011

DR BERNARD MANTOUT , 14 avril 2011

  • Conférencier  Docteur Bernard Mantout
                               

Attaché dans le service de stomatologie a la timone











  • Sujet : Point de vue sur le bruxisme en 2011

  • Lieu :  Moulin de Gemenos , 20h00  , apéritif de bienvenue
                                                    20h30 , début de la conférence  , environ 40mn, suivi des questions
                                                     
                                                    21h30 , repas

  • Le pitch
                  Le bruxisme fait peur, la peur de ce que l'on ne connaît pas, ou du moins, de ce que l'on connaît mal. Il génère de surcroît un fort sentiment d’impuissance face aux conséquences délétères que tout à chacun peut quotidiennement constater au niveau de l'appareil manducateur. Il en résulte une réaction défaitiste. En désespoir de cause, l'on a recours à un dispositif inter-occlusal qui, s'il ne traite pas le bruxisme, est au moins sensé protéger, du moins l'espère-t-on, les organes dentaires ou les artifices prothétiques. On peut aussi penser que la gouttière est avant tout destinée à protéger le praticien sur le plan médico-légale ! 

A la question : peut-on agir efficacement ? Délibérément, la grande majorité des praticiens refuse de s'interroger, laissant aux chercheurs le soin de tenter d'y répondre                                   
 la suite jeudi soir........